Les hommes sont comme les plantes, qui ne croissent jamais heureusement, si elles ne sont bien cultivées.
   
   
Pourquoi et qu'est-ce qu'une secte ?

Introduction

Dans le débat actuel sur les sectes en RDC, étant donné leur multiplicité et leur diversité, on entend souvent dire que ce sont des groupes se définissant eux-mêmes comme religieux et émergeant en dehors des " grandes et traditionnelles religions " auxquelles le cadre confessionnel confère leurs lettres de respectabilité dans l'espace public.

Du point de vue de l'Eglise romaine, la secte peut-être définie comme " un groupe qui s'est détaché des grandes Eglises. Dans la théologie catholique, une secte se caractérise surtout par l'abandon de la vérité biblique et apostolique commune, par l'abandon de ce qui est au coeur de la foi. Aussi, au jugement de l'Eglise, la secte est-t-elle toujours liée également à l'hérésie et au schisme.

Une secte serait donc un mouvement hautement manipulateur qui exploite ses membres, leur cause des dommages psychologique, social, monétaire et intellectuelle du fait de dicter de manière absolue le comportement, les pensées ainsi que les sentiments aux adeptes. De nombreuses techniques psychologiques de manipulation sont employées afin de transformer le nouvel adhérent en un adepte loyal et obéissant.
Le droit congolais ne sait pas ce qu'est une secte et a plus vite fait de reprendre à son compte la notion « d’église de réveil ».

Essai de définition

A l'évidence, une secte particulière ne présente pas tous les caractères ci-dessous, mais seulement quelques-uns. Il convient par ailleurs de distinguer les groupes " fermés " des croyances parallèles ou des mouvances spirituelles diffuses.

Une secte est UN GROUPE MINORITAIRE, souvent fermé, dont les membres sont retenus par la contrainte psychologique dans une dépendance économique, idéologique ou psychique intense, qui :

  • utilise souvent un masque " religieux ", humanitaire, éducatif ou thérapeutique, au travers de formes empruntées.
  • transforme, par les modèles présentés, les désirs de l'individu en un simple besoin d'objets (les " cours " de la scientologie, les conventions, les séminaires, etc.)
  • conditionne l'adepte par un matraquage de l'intelligence, une répétition de slogans, prêt à penser, des comportements standards, un pur " formatage " de la personnalité.
  • détruit le cadre de référence, le lien social : coupure d'avec l'entourage, d'avec le milieu, (parents, amis), la culture, les références habituelles, la langue  « maternelle » (en en transformant peu à peu le sens)
  • place l'adepte sous l'emprise du gourou séducteur, manipulateur. Une fois la raison endormie, l'émotion prend le dessus, l'adepte s'en remet au groupe ou au gourou. Il faut retenir l'importance du recours à l'émotion et non à la raison); ces méthodes sont parfaitement connues dans la propagande et la publicité (que l'on appelle aujourd'hui « communication », ici encore, on assiste à un changement de signification des mots : pasteur, frère et sœur en Christ… l'ancienne signification garde apparemment sa " valeur ", mais sait-on qu'en employant le terme dans un autre sens c'est toute la personnalité qui se trouve conditionnée par une autre «  vision des choses » ?
  • Cherche à gommer le libre arbitre : Le sujet n'a plus à s'approprier les valeurs et les normes du milieu à la suite d'un examen critique, de délibération voire de négociation, de tout cela il va " faire l'économie " d'où une perte de la subjectivité : il demande que le « pasteur » fasse le travail à sa place et lui indique les conditions de sa mise en conformité avec le modèle (les grands magazines, les affiches publicitaires font-elles autre chose ?),
  • Crée un système de structures qui enferment chaque adepte dans un comportement standard, l’homme cesse d’être lui-même, il devient le « robot » de sa secte.

Si Pour Max Weber, les grandes religions ne se défiaient pas du monde mais cherchaient plutôt à le valoriser, ces organisations diffusent le plus souvent un pessimisme systématique face au monde à la culture et au politique. Leur manichéisme leur sert sans doute à désigner aux yeux de l'adepte où est le « bien, le beau, le bon et le vrai » !

Ni phénomène marginal ni legs du passé, la plupart des sectes actuelles forment , selon Paul Ariès, une sorte de miroir grossissant d'un avenir possible de l'humanité, une amplification de ce qui se passe  « sans bruit » dans nos sociétés . Ainsi, il ne faut jamais séparer le phénomène de ses conditions d'apparition et de la société dans laquelle il se développe.

ORIGINES ET CAUSES

La crise des grandes religions :

Pour Max Weber (1864-1920), la désagrégation lente mais irréversible des christianismes, la floraison conjointe des philosophies les plus diverses réveillent dans l'âme humaine des déchirements et des ruptures que le pathos unitaire grandiose de l'éthique chrétienne masquait. La nouvelle affirmation du pluralisme des valeurs qui, toutes, prétendent à l'authenticité, soit sous une forme réflexive, soit sous celle de l'expérience vécue, crée un désarroi dans la mentalité occidentale, habituée à penser selon les normes d'un système monothéiste.

Le polythéisme resurgit - antagonisme irréductible des valeurs (beau, vrai,bon.), chacune affirme son autonomie et entre en concurrence avec les autres. Le monde actuel sous l'effet d'une rationalisation croissante, est un monde désenchanté, désensorcelé, dépoétisé. Conflit entre valeurs : chacune prétendant confisquer à son profit l'unité perdue avec le déclin du christianisme occidental, et dominer exclusivement. Malgré les apparences, aucune n'est cependant assez puissante pour mettre fin à la détresse spirituelle qui est désormais le destin de l'homme. La pire des solutions consiste dans les efforts de petites communautés pour retrouver un succédané à la religion en essayant de concilier dans une mystique plus ou moins charlatanesque les bondieuseries qu'on peut recueillir sur les différents continents.

 Modernité  et innovation religieuse :

- réaction au rationalisme du 19ème s. (ésotérisme, spiritisme, spiritualités orientales)
- acquisition et développement d'outils critiques
- forte légitimation de la science : croyances " para-scientifiques ", (télépathie, astrologie, ondes, énergies cosmiques...)
- recherche de réconciliation entre la science et le spirituel ; de nombreux mouvements se réclament des sciences.(Scientologie, Méditation transcendantale, les " émanations " du Nouvel Âge ")
- liberté de l'individu devient un principe inaliénable, ainsi que le pluralisme dans un contexte de mondialisation.
- Un individualisme poussé jusqu'à l'auto-spiritualité.

La valeur qui "réussit le plus", valeur de modernité, mais avec un support religieux est la santé, le bien - être physique et psychologique, en un mot la réussite.
La distinction entre l'homme et le " tout autre " (je suis qui je suis) tend à disparaître au profit du " grand tout " Humain et divin fusionné.

Signification et fonctions du travail

En 20 ans autant de découvertes que depuis l'origine de l'homme :
Des formations de plus en plus poussées pour un petit nombre relatif. Agrégations, doctorats, diplôme USA , GB... entraînent un décalage croissant entre ceux " qui savent " en tant que détenteurs de savoir mais aussi de savoir faire et de savoir " trouver ".  Les exclus de la connaissance sont de plus en plus nombreux (si l'on excepte le bagage standard + TV de l'individu formaté du 20éme S.). Cette exclusion est la cause de toutes les autres. Rancoeurs, perte de confiance dans les institutions, recours aux comportements irrationnels, suivisme, primat de l'émotion sur l'analyse et la raison.

La fonction de socialisation (et d'intégration) du travail au sein de l'entreprise s'est modifiée. Jusqu'aux années 70 ( ?) on reconnaît au travail une double fonction d'accomplissement : accomplir une tâche, s'accomplir soi-même.

Le travail procure un statut, une reconnaissance sociale et pas seulement une reconnaissance économique. Le cheminot conduit sa machine, le " pilote " de TGV est conduit par sa machine...

Puis l'entreprise se transforme : des procédures sont mises en place, des automatismes qui intègrent des agents humains : le pilote de ligne ou le conducteur de TGV sont un " microprocesseur " parmi cent autres contrôlés par le système plus qu'il ne contrôle le système : les centres de décision ne sont pas à bord, ni à leur portée. Il en va de même dans l'entreprise.

De plus la stratégie elle-même s'est modifiée : Développement et profit sont souvent les premiers objectifs et ceci à l'échelle planétaire. Ici aussi les centres de décisions ne sont plus à la portée ni sous le contrôle possible des agents. Lorsque la structure devient planétaire, que deviennent les " contre-pouvoirs " qui exercent un contrôle social critique sur l'exercice même des pouvoirs ?

Si l'entreprise (comme l'école publique d'ailleurs) perd sa fonction de socialisation, développe anonymat et individualisme (développement souvent conjuré par le tutoiement, l'usage du prénom et du badge, le DRH devenant chef de fratrie !) où va s'effectuer cette socialisation ? Sur de multiples quêtes d'identité adossées tantôt sur l'âge, le sexe, le sol, la religion, et les multiples « recherches  illusoires » de  «nouvelles cultures ».

Les individus cherchent alors à s’identifier à partir de particularismes partagés et non plus par une commune adhésion aux valeurs de la culture démocratique.
Certes, il n'est pas inutile de considérer  « les sectes » comme des objets d'étude, et d'en analyser le fonctionnement. Ceci ne représente que la moitié du chemin : La question est de savoir quel TERRAIN socio-politique en favorise l'éclosion et quelles sont les conditions de leur émergence et de leur développement.

 Chaque organisation témoigne d'une pratique particulière à l'égard des pouvoirs, de l'argent comme de l'autorité, généralement en rupture avec les acquis de la culture, les valeurs républicaines démocratiques. En ce sens, une secte est aussi un phénomène politique.

Développement des logiques de la mondialisation

Pour nombre d'auteurs, les sectes récentes nous révèlent peut-être ce que le monde est en train de devenir. Certaines d'entre elles n'ont pas attendu  «la mondialisation » pour se donner des structures internationales, " à l'abri " du regard direct des ETATS. Il semble même que pour certaines d'entre elles, il y ait osmose entre leurs modes de fonctionnement, leur organisation, leur stratégie et leur idéologie et la logique dominante -marchande- de certains groupes industriels et financiers à envergure mondiale. Par exemple, en persuadant les adeptes de ne consommer que du sucré, en connivence avec les firmes productrices de boissons sucrées, les sectes contribuent à améliorer les chiffres d’affaire des entreprises.

De plus, le caractère souvent totalitaire de certains groupes sectaires, la soumission inconditionnelle de l'adepte au leader ou au groupe, prépare des sujets à accepter un régime totalitaire, d’où l’intérêt des certains politiciens à en favoriser l’émergence et à entretenir les pasteurs en tant conditionneurs des futurs électeurs. Aucun citoyen ne peut rester indifférent à ce travail de sape des valeurs de la république. Voici quelques caractères que l'on retrouve à la fois dans certaines sectes (scientologie, Moon, etc.) et dans une conception de la mondialisation fondée sur des valeurs exclusivement marchandes :

  • marginalisation d'une partie de la société,
  • désinformation massive, 
  • Ruine du symbolique, qui  «donne à penser », fait poser des questions invite à un au-delà des apparences,  « met ensemble ».
  • Besoin de normes, société hyper-normative : image, attitudes, goûts artistiques ou sportifs, modelage des " désirs " qui deviennent des «désirs d'objets» : par exemple trimbaler sa bible partout, chanter partout, de prières kilométriques "
  • Organisations qui enjambent , surplombent les médiations ordinaires, sapent les corps intermédiaires, cherchent à minimiser l'influence des Etats, qui sont les fondement de toute démocratie, et en particulier la " délibération-décision " qui depuis l'Agora engendre le progrès à la fois social , culturel et politique des communautés humaines. (Depuis Spinoza nous savons que « la sécurité garantie par l'Etat est la condition du développement d'une activité rationnelle » Nicolas Israël, Spinoza, Le temps de la vigilance, Payot 2001).
  • Sape des pouvoirs politiques, établissement de pouvoirs transnationaux, se placent hors du contrôle des nations, favorisent les communautarismes.
  • Structures économiques et financières des pouvoirs et des échanges qui obéissent à une logique exclusivement marchande.
  • Production massive de normes visant à «formater » tous les aspects de la vie afin de s'assurer que les mêmes produits seront unanimement plébiscités !
  • La publicité qui enferme dès la petite enfance les sujets dans une logique de besoins d'objets. Les désirs deviennent des désirs d'objets. Or, les désirs de « l'enfant-roi » sont des ordres !

Terrain mental et psychologique favorable, lié à la situation de la société :

Un jour, Harry Potter expliquait aux parents : " La morale implicite que développent les ouvrages de J.K. Rowling correspond exactement à la philosophie de l'existence : tout évolue si vite, à commencer par le préadolescent lui-même, qu'il ne sert à rien de vouloir se fixer des buts pour vouloir les atteindre. Mieux vaut s'adapter au fur et à mesure aux changements ; point de vue que partagent la plupart des jeunes. Cette forme de pensée est d'autant plus familière aux jeunes qu'elle n'est plus seulement mise en jeu dans la vie sociale, comme cela a toujours été le cas, mais qu'elle prévaut aussi dans de nombreux jeux vidéo. Elle s'oppose évidemment à la forme de pensée, plus traditionnelle et qui régit encore souvent le domaine scientifique, dans laquelle on essaie d'atteindre un but par un cheminement logique "

  • Terrain psychologique : une structure (psychique) personnelle, fragilité, besoin de dépendance..., besoin d'un groupe sécurisant, de normes.
  • La crise des cultures ou l'angoisse de la vie. Nous vivons dans une société dépressive, ce qui peut constituer une cause de l'adhésion à une secte.
  • Promesses de guérison, de succès, de liberté et de toute puissance , de travail, de mariage, etc.
  • Déstructuration, rejet du conflit :
    • " Le conflit est le moyen normatif de la formation du sujet "
    • L'uniformisation culturelle en cours aboutit à une perte d'identité, à des personnalités d'emprunt plus faciles à acquérir que la construction d'une personnalité par l'affrontement, la souffrance, l'intersubjectivité, une activité réflexive sur sa propre existence.
    • " Parce que tout se passe à l'extérieur, le sujet n'a plus à comprendre ce qui se passe à l'intérieur de lui-même, mais à essayer de reproduire au mieux l'un des modèles proposés. A l'ère du sujet, objet d'investigation, se substitue celle de « l'individu clone » en travail de reproduction ; La nouvelle camisole de force est culturelle "
  • Fragilisation, désarroi liés aux conflits et aux drames du XX ème siècle ; béances, échecs de la société et de la culture, vides. Insatisfactions, détresse spirituelle, etc.

Bouleversement des sociétés modernes, monde planétaire, offres et réponses des sectes

  • Matérialismes idéologique et pratique : recherche de 'l'avoir pour soi au détriment de 'l'être ensemble'. Une société de consommateurs, qui cherche à accumuler, faire du profit : consomme et tais-toi ! Beaucoup de groupes sectaires se présentent comme lieu de ressourcement. Témoins de Jéhovah, église internationale du Christ. Même les sectes qui n'ont rien de " religieux " prennent un masque religieux : Mouvement raëlen, scientologie par exemple.
  • Idéologies, institutions politiques, grandes religions proposaient un sens à l'existence, un but à la vie personnelle et sociale; Nous vivons un certain effondrement de ces institutions traditionnelles. L'individu se retrouve sans repères, sans " propositions pour demain ".
  • vision pessimiste d'un monde voué à sa perte. Catastrophes prémonitoires se hâter, provoquer la " fin " (les suicides collectifs, Guyane, Waco, Cheiry, Vercors, Ouganda).
  •  Vision manichéenne du monde. Fin des temps, individualisme, solitude : l'agrégat remplace la vie communautaire, sociale.
  • La reproduction de modèles fournis par la publicité dispense de faire de sa vie une "oeuvre d'art ". Conformisme généralisé. Les réponses sectaires prennent la forme d'une proposition de vie en groupe de type fusionnel. Sur-valorisation de l'individu qui ne peut être qu'infiniment reconnaissant à l'égard de tels amis. L'émotionnel remplace peu à peu le réflexif...
  • Dans " Psychopathologie de la vie politique ", Michel Chneider évoque une " société maternante ", sans 'pères'...

COMMENT RECONNAITRE UNE SECTE ?

 Quelques critères

POUVOIR : les relations de pouvoir à l'intérieur de l'organisation. Leader " charismatique " ? démocratique ? Débats ? soumission ? Liberté de conscience ?
Nicolas Israël, op.cit. « Afin de garantir la sécurité des citoyens comme des dirigeants , il s'agit donc d'instaurer un ordre qui ne repose sur les bonnes intentions de personne mais sur la seule perfection des institutions » Les organisations à caractère sectaire ou totalitaire doivent être étudiées non à partir de leur « discours » mais de la nature de leur organisation. (règles, statuts, dont l'absence, si c'est le cas est la signature , précisément, de ce type d'organisation).
Pratique de l'entrisme, infiltration des milieux à pouvoir de décision. Exigences de coupure avec les relations et associations familières ?
SAVOIR : Origine ? (auto citations ? auto référence ?) Qui le détient ? exclusivité ? statut de la parole de chacun délibération ?
AVOIR : L'avoir a plus d'importance que l'être. L'individu se définit plus par ce qu'il a que par ce qu'il fait. La question de l'argent : d'où vient-il ? qui contrôle son utilisation ?
Les exigences financières parfois exorbitantes on été mises en évidence par le dernier rapport parlementaire
La Coupure avec le milieu social, les proches, avec les groupes d'appartenance. Les cadres de référence sont peut à peu effacés la secte devient le seul cadre de référence.
Le temps est accaparé. Les loisirs sont remplacés par le service de la secte. La vie familiale puis la vie professionnelle sont gravement mises en cause.
Manipulation du langage : Les mots ne signifient plus la même chose ; l'adepte ne tarde pas à devenir un " inadapté " dans son milieu d'origine.
MANICHEISME : le monde est décrit en noir et blanc, bons et mauvais... etc.
ABDICATION DE LA VOLONTE : perte du jugement, dépendance croissante à l'égard du leader ou du groupe. ( " fusion ")
PROMESSES DE GUERISON, de développement du potentiel personnel, de réussite, de puissance.
PREVALENCE DE L' EMOTIONEL sur la REFLEXION , exacerbation de l'affectivité, sur-valorisation de l'indivudu à propos de tout. Une fois " accroché " le ton change, souvent et l'accent est mis sur le rappel de ses échecs, de sa misère...
PROSELYTISME (opposé au témoignage de vie, au militantisme...)
A l'opposé d'une conception apostolique. Racolage, parfois même par des femmes " entraînées ".
ELITISME : une connaissance réservée aux initiés... ou aux " meilleurs " ou aux plus riches... la commercialisation du salut (scientologie) à des prix exorbitants.
La culture du secret (de polichinelle)
Propositions de type " altruistes ", humanitaires ou charitables.
Méfiance et vigilance ; aide psychologique, les secrets de la guérison, promesse de réussite et de relations fondées sur l'amour sont des éléments constitutifs d'un discours sectaire sans fondement objectif (les pratiques de la secte sont en général toute autres) L'acquisition de pouvoirs sur soi le monde et les autres...
Dans tous les cas ne jamais rompre avec ses proches, parents, amis, personnes de confiance... et en parler ! Avant les gadgets ou la phamacopée, expérimenter la puissance de thérapie de la parole amicale !
 

                                           Max Kupelesa

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