Les hommes sont comme les plantes, qui ne croissent jamais heureusement, si elles ne sont bien cultivées.
   
   
L'ECHEC SCOLAIRE, UNE NOTION RELATIVE

En juin 1992, la Présidence portugaise a pris l'initiative d'organiser une réunion de Hauts Fonctionnaires des Ministères de l'Education consacrée entièrement à la lutte contre l'échec scolaire. Des documents d'information de base, proposés avec la collaboration d'EURYDICE, ont permis de donner un aperçu des définitions de la notion d'échec scolaire telle qu'elle est comprise dans les différents Etats membres.
A l'évidence, la notion d'échec scolaire prend des formes différentes selon les Etats membres et reste malaisée à définir.
Dans le contexte danois où le redoublement ne se pratique pas durant les 9 ans de scolarité obligatoire, on considère qu'il y a échec scolaire s'il existe un déséquilibre entre l'habileté de l'élève, ses capacités naturelles et le profit qu'il retire de l'enseignement. L'abandon des études au terme de la scolarité obligatoire (10 % des élèves) intervient également dans la définition.
Dans le système éducatif en Angleterre, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, le terme même d'échec scolaire n'existe pas. La notion d'échec scolaire s'exprime dans le concept d'under-achieving et correspond à la situation d'un élève qui ne parvient pas à réaliser son potentiel individuel.
Dans le système écossais, on préfère parler de difficultés individuelles d'apprentissage causées par un handicap (mental, physique, émotif ou social) et/ou un programme ou des méthodes d'enseignement inadéquats plutôt que d'échec scolaire. Ce dernier se mesure par le taux de poursuite d'études après la scolarité obligatoire, taux qui s'élevait à 52,6 % en 1990.
Le système français appréhende l'échec scolaire principalement par les sorties sans qualification du système éducatif. Il se mesure également en cours de scolarité par les difficultés scolaires des élèves qui les empêchent d'atteindre un certain niveau de compétences et de connaissances à un âge donné. L'indicateur le plus utilisé est le taux de redoublement qui est de 8,1 % en première année de l'enseignement primaire (1989-1990); de 11,1 % en deuxième année de l'enseignement secondaire inférieur (1990-1991); de 15,4 % en première année de l'enseignement secondaire supérieur (1990-1991).
L'échec scolaire en Grèce est lié au niveau atteint par l'élève au regard des buts et objectifs du programme d'études, niveau mesuré par diverses méthodes d'évaluation. Il se mesure par le taux d'analphabétisme et le taux d'abandon. Ce dernier s'élève à 1,8 % dans les grandes villes et à 8,1 % en province pour les trois années de l'enseignement secondaire inférieur (1987).

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